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Affaire Marie-Jeanne Meyer : le meurtrier jugé en appel

Les hommages s'étaient multipliés en 2011 après le meurtre de l'adolescente. Les hommages s'étaient multipliés en 2011 après le meurtre de l'adolescente. [JEFF PACHOUD / AFP]

Anthony Draoui, 23 ans, comparaît à partir de lundi devant la cour d’appel du Gard pour le meurtre, en 2011 à Tournon (Ardèche), de Marie-Jeanne Meyer, 17 ans. Une nouvelle occasion pour le jeune marginal de s'expliquer. 

Interpellé un an après les faits, après avoir fui en Espagne, le jeune marginal avait été condamné en 2014 à trente ans de réclusion criminelle. Il avait avoué avoir poignardé la lycéenne car elle avait refusé ses avances, avant de démembrer et brûler son corps, puis de le placer dans une fosse recouverte de branchages.

Apparu détaché et sans émotion lors du premier procès, Anthony Draoui a fait appel car il estime, selon son avocat, ne pas avoir été «totalement entendu, notamment sur son parcours». En cause, une enfance marquée par une relation difficile avec sa mère alcoolique et toxicomane, puis divers séjours en foyers ou en familles d’accueil. Devenu SDF, l’accusé est aujourd’hui présenté par les psychiatres comme un être «solitaire et impulsif».

Une famille traumatisée

La famille de Marie-Jeanne, elle, s'apprête à affronter cette nouvelle épreuve avec "un sentiment de tristesse", selon son avocat. Le drame de 2011 a laissé des traces irréversibles, le couple formé par ses parents n'ayant pas résisté à la douleur. Son frère âgé de 20 ans, et sa soeur, 16 ans, ont eux-aussi été fortement marqués par le drame. Pour la famille Meyer, le processus de deuil est aujourd'hui encore "impossible", souligne le défenseur. Le père de l'adolescente se rend ainsi régulièrement sur les hauteurs de Tournon, pour chercher des ossements de sa fille. 

 

 

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