L'homme abattu jeudi par des fonctionnaires de police après avoir agressé l'un d'entre eux en faction devant le commissariat de la rue de la Goutte-d'or dans le 18e arrondissement de Paris, a été identifié.
Grâce à un papier retrouvé sur sa dépouille, il est désormais établi qu'il avait prêté au chef de Daesh, Abou Bakr al-Baghdadi. L'homme a justifié son acte par une vengeance contre les «attaques en Syrie».
Pour autant, «ce qui apparaît très clairement de ce qui est connu de cette personne, (c'est qu'elle) n'a aucun lien avec la radicalisation violente, aucun», a affirmé la ministre de la Justice Christiane Taubira sur iTELE.
L'individu avait été mis en cause pour vol en réunion en 2013 dans le sud de la France. A l'époque, l'homme avait déclaré aux gendarmes chargés de l'enquête s'appeler Sallah Ali. Il se présentait comme un sans domicile fixe, né en 1995 à Casablanca au Maroc. Ses empreintes digitales avaient alors été entrées dans le Fichier automatisé des empreintes digitales (FAED) et correspondent à celles de l'homme tué jeudi.