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Vidéo : Nicolas Sarkozy défend les «racines chrétiennes» de la France dans ses vœux de Noël

Le président des Républicains (LR), Nicolas Sarkozy, a posté à l’occasion des fêtes de Noël une vidéo où il célèbre la famille et les «racines chrétiennes» de la France, mais l'ancien chef de l'Etat évoque également l'avenir.

En publiant ses vœux le jeudi 24 décembre, l’ancien chef de l’Etat prend de l’avance et se démarque du président de la République, François Hollande, qui présente traditionnellement ses vœux le soir du 31 décembre.

Dans une mise en scène soignée, installé dos à un sapin paré de décorations, Nicolas Sarkozy déclare tout d’abord que Noël est un moment privilégié «pour se ressourcer et se retrouver en famille».

«Les racines chrétiennes de la France vont au-delà du culte»

Abordant «la foi et la pratique religieuse», l’ancien chef de l’état souligne que «les racines chrétiennes de la France vont au-delà du culte».  Elles sont «une tradition culturelle», indique-t-il.

Evoquant ensuite l’installation de crèches de Noël dans les familles, Nicolas Sarkozy indique que «beaucoup de gens installent des crèches autour du sapin de Noël mais que cela n’est pas forcément un geste d’appartenance religieuse». Il s’agit aussi selon lui «d’un geste de fidélité culturelle».

Une déclaration qui fait écho à la polémique il y a quelques semaines sur l’installation de crèches dans les mairies où plusieurs élus des Républicains et du Front national dénonçaient la position de l’Association des maires de France (AMF), qui conseillait de ne pas installer de crèches dans les halls de mairie.

«Mettre tout le monde dans la même direction»

À la question de savoir ce qu’il souhaite pour l’avenir de la nation, l’ancien président de la République répond qu'il souhaite que les Français «restent Français». Selon lui, cela revient à «transmettre à leurs enfants, un mode de vie, une culture, une langue, un pays, une civilisation, dont ils peuvent être fiers».

Sur un plan plus personnel, Nicolas Sarkozy indique que l’année à venir sera riche «en travail, rencontres et déplacements sur le terrain». Sourire aux lèvres, il prévient, sans les nommer, ses troupes qu’il y aura «aussi beaucoup d’autorité pour mettre tout le monde dans la même direction.» Des propos qui interviennent moins de deux semaines après l'éviction de Nathalie Kosciusko-Morizet, qui a dû céder sa place de numéro 2 des Républicains à Laurent Wauquiez.  

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