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Que risque l’instituteur d’Aubervilliers qui a inventé son agression ?

L'homme risque jusqu'à six mois de prison et 7 500 euros d'amende. [JACQUES DEMARTHON / AFP]

L’instituteur d’Aubervilliers qui avait inventé lundi avoir été agressé par un homme invoquant Daesh pourrait être lourdement sanctionné par la justice.

L’homme de 45 ans avait été placé en garde à vue lundi pour le motif de «dénonciation de crime ou délit imaginaire» après avoir reconnu avoir simulé son agression. L’article 434-26 du Code pénal prévoit une peine pouvant allant jusqu’à six mois d’emprisonnement et 7 500 euros d’amende pour «le fait de dénoncer mensongèrement à l’autorité judiciaire ou administrative des faits constitutifs d’un crime ou d’un délit qui ont exposé les autorités judiciaires à d’inutiles recherches». 

Lundi matin, un dispositif de recherches avait été lancé pour retrouver l’homme suspecté d’avoir agressé au cutter l’instituteur. Au vu de la teneur des propos proférés par l’agresseur et du contexte post-attentat, une enquête pour tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste, la section antiterroriste du parquet de Paris s’était saisie de l’affaire.

Sur le plan professionnel, l’insituteur devrait également être sanctionné. Mardi matin, l’homme a d’ores et déjà été suspendu de ses fonctions. Le ministère de l’Education nationale a précisé qu’une procédure disciplinaire allait être ouverte, pouvant conduire à sa révocation.

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