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Régionales : la droite veut résister

Nicolas Sarkozy n'acceptera aucune fusion avec des candidats de gauche. [ERIC FEFERBERG / AFP]

Pour Nicolas Sarkozy, le message envoyé dimanche dans les urnes est clair. Adressé «à l’Etat», mais aussi aux Républicains, il est le signe de «l’exaspération des Français».

En se positionnant en deuxième position du premier tour, avec un peu plus de 27 % des suffrages sur le plan national, l’alliance de la droite et du centre (MoDem, UDI et CPNT) a résisté tant bien que mal aux assauts bleu marine. 

Plusieurs fiefs sont ainsi en passe de pouvoir basculer à droite dimanche prochain, à l’issue du second tour. C’est le cas de la région Rhône-Alpes-Auvergne, où Laurent Wauquiez était donné en tête après la première manche, crédité de 29,5% à 32,1% des voix devant Christophe Boudot (FN, environ 26 %) et Jean-Jacques Queyranne (PS, environ 24 %). 

Une situation de résistance aussi visible dans les Pays de la Loire, où la liste conduite par Bruno Retailleau est arrivée en tête avec 33,9 % des suffrages exprimés, devant la liste PS/PRG de Christophe Clergeau (25,6%) et celle FN de Pascal Gannat (21,1%).

Enfin, plus au nord, l’ex-ministre de la Défense, Hervé Morin, est en pole en Normandie, avec 28,8 % des suffrages, devant le FN Nicolas Bay (27,2%) et le PS Nicolas Mayer-Rossignol (23,3%). 

Appel à la mobilisation

Un maigre butin qui a poussé le leader des Républicains à appeler les électeurs à se mobiliser dimanche prochain, afin de soutenir ce qu’il désigne comme «la seule alternance crédible» sur le plan politique.

En se positionnant ainsi, Nicolas Sarkozy joue, comme il l’avait annoncé avant le premier tour, la carte de la fermeté. Il «entend la peur des Français» ayant voté pour le parti de Marine Le Pen, mais n’acceptera aucune fusion avec les candidats de gauche, ni aucun retrait, dans le but de faire barrage au Front National. Car selon lui, les «arrangements tactiques» et le fait de «jouer avec les suffrages» ne seront pas efficaces.

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