En direct
A suivre

Une journée contre les violences faites aux femmes

Dans 90 % des cas, la victime connaît son agresseur [MARTTILA/LEHTIKUVA OY/SIPA]

Mercredi, pour la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, des opérations sont organisées pour sensibiliser le public.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. L’an dernier, en France, une femme est morte tous les trois jours sous les coups de son conjoint et chaque année, 84 000, âgées de 18 à 75 ans, sont violées ou victimes d’une tentative de viol.

Face à ce constat terrifiant, plusieurs opérations sont organisées aujourd’hui pour sensibiliser le public, à l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Une terminologie très large qui regroupe aussi bien des traumatismes physiques que sexuels, psychologiques ou encore économiques.

Peu de victimes portent plainte

Si les femmes sont de plus en plus nombreuses à demander conseil aux associations ou à appeler les numéros verts – le 3919 a reçu deux fois plus d’appels en 2014 –, elles sont encore trop minoritaires à poursuivre leur agresseur en justice. En effet, seulement une sur dix franchit le cap du dépôt de plainte.

«Elles se sentent responsables de ce qui leur est arrivé. Porter plainte, c’est admettre d’avoir été une victime», explique Danièle Lanssade, du Planning familial. Un combat d’autant plus difficile à mener que dans 90 % des cas, la victime connaît son agresseur.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités