Après les attentats de Paris survenus vendredi 13 novembre, se pose désormais la question de la prise en charge des personnes ayant survécu aux attaques, susceptibles d’être plongées dans un état de choc psycho-traumatique.
Guillaume Denoix de Saint Marc, directeur général de l’association française des victimes de terrorisme, a indiqué ce samedi sur LCI, qu’une cellule d’accompagnement avait été ouverte par son organisation immédiatement après les faits. Par ailleurs, une cellule psychologique pour accueillir les rescapés du Bataclan a été mise en place dans la salle des fêtes du XIe arrondissement. Pour les personnes ne pouvant s'y rendre, il est conseillé de consulter un psychologue dans les plus brefs délais. «Elles doivent le plus vite possible parler, se faire débriefer», a appuyé Guillaume Denoix de Saint Marc.
Pour ces victimes, la nécessité d’entamer rapidement un suivi personnalisé est réelle. Cette démarche doit les aider à surmonter les premiers symptômes du stress post-traumatique suscités par les attentats. «L’irruption de la violence terroriste peut être assimilée à une effraction psychique (…) chez les victimes directes. Lorsque l’attaque se produit, de multiples émotions peuvent surgir : la douleur, l’effroi, la terreur, la sidération, la perte de repères spatio-temporels…», rappelle ainsi l’AFVT (Association française des Victimes du terrorisme).