Renforcer la répression. C’est l’une des pistes principales actuellement envisagée par la municipalité parisienne pour lutter contre l’habitant indigne.
Celle-ci a en effet détaillé jeudi les propositions qu’elle soumettra au vote du conseil de Paris la semaine prochaine. Les amendes pour infraction aux règles sanitaires – dont le montant maximum est de 450 euros – sont ainsi jugées "trop faibles" par Ian Brossat.
L’adjoint en charge du logement plaide donc pour que "les sanctions soient plus fortes", afin que les propriétaires indélicats ne soient plus tentés de payer l’amende plutôt que de réaliser les travaux de réaménagement. De plus, la ville souhaite désormais se constituer partie civile à chaque procès contre un "marchand de sommeil".
Fier d'annoncer que la Ville de Paris se portera désormais partie civile quand des Parisiens seront confrontés à des marchands de sommeil.
— Ian Brossat (@IanBrossat) 12 Novembre 2015
Par ailleurs, alors que plus de 250 logements parisiens sont frappés par des arrêtés d’insalubrité chaque année, la mairie envisagerait de participer financièrement à la réhabilitation de 300 immeubles d’ici à 2020.