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Sondage exclusif : Le passage à l'heure d'hiver ne plaît pas aux Français

Les 35-49 ans, tranche d'âge comprenant de nombreux parents de jeunes enfants, sont les plus récalcitrants. Les 35-49 ans, tranche d'âge comprenant de nombreux parents de jeunes enfants, sont les plus récalcitrants. [CC / Toshiyuki Imai/flickr]

La plupart des Français (56 %) déclarent être dérangés par le passage à l’heure d’hiver, selon un sondage de l’institut CSA réalisé en exclusivité pour Direct Matin.

La perspective de pouvoir profiter d’une heure de sommeil en plus ne suffit pas à les convaincre, car ils sont même plus d’un sur cinq (21 %) à dire être «beaucoup dérangés» par cette mesure, qui interviendra dans la nuit de samedi à ­dimanche prochain. «Ce rejet s’explique notamment par les pertur­bations engendrées sur l’organisme, explique Marek Kubista, chef de groupe à l’institut CSA. Sans oublier le fait que les Français peinent également à être convaincus par les économies d’énergie que le changement d’heure est censé per­mettre chaque année.»

Les femmes l'appréhendent davantage

Parmi les personnes sondées, les femmes (59 % ­se disent dérangées ou beaucoup dérangées) ­râlent plus que les hommes (53 %). Etant donné qu’elles s’occupent, généralement, davantage des enfants, elles doivent par conséquent gérer le changement de rythme qui va perturber, à coup sûr, le quotidien des plus ­petits. Pour la même raison, les personnes âgées entre 35 et 49 ans, une tranche qui comprend de nombreux parents ayant de jeunes ­enfants, sont particulièrement dérangés (61 %). Ces derniers appréhendent bien plus le changement d’heure à venir que les 18-24 ans (45 % de dérangés), qui souffrent moins d’un décalage dans leur sommeil, ou que les 65 ans et plus (51 % ­dérangés), souvent à la retraite, et donc avec des ­horaires beau­coup plus souples pour changer de rythme en douceur.

Un problème dans les communes rurales

Enfin, d’un point de vue géographique, les Français qui vivent au sein des communes rurales (moins de 2 000 habitants) sont plus mécontents (60 %) que ceux qui résident au sein de l’agglomération parisienne (49 %). En cause notamment, selon Marek ­Kubista, «la nuit arrivant plus tôt, qui les oblige à conduire dans l’obscurité en rentrant du travail».
 
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© Direct Matin
 

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