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Pollution : une circulation alternée automatique ?

La circulation alternée avait été mise en place le 17 mars 2014.[AFP]

Ségolène Royal, la ministre de l'Ecologie, a indiqué ce mercredi qu'elle souhaitait simplifier la procédure de mise en place de circulation alternée à Paris et autres dans les grandes villes de France.

 

Elle avait donné lieu à plusieurs passes d'armes entre Anne Hidalgo, la maire de Paris, et le gouvernement. Pour ne pas répéter ces couacs, la circulation alternée pourrait être appliquée bien plus rapidement en cas de pics de pollution. C'est en tout cas le souhait de Ségolène Royal, la ministre de l'Ecologie, qui doit présenter ce mercredi plusieurs mesures visant à lutter contre la pollution atmosphérique en Conseil des ministres, selon Le Parisien.

Parmi elles, figure donc la modification de la procédure de mise en oeuvre de la circulation. Et pour cause, elle n'est intervenue qu'à trois reprises depuis 1997 à Paris. Elle pourrait ainsi être déclenchée dès l'annonce d'un pic de pollution par les institutions de mesures de qualité de l'air (comme Airparif), sous l'impulsion des élus et des préfets. La vitesse pourrait également être réduite sur le périphérique ou les autoroutes de la région parisienne.

 

Un comité de qualité de l'air

Les maires ne seraient donc plus contraints d'attendre la décision du préfet, comme c'est le cas aujourd'hui. Une mesure réclamée de longue date par Anne Hidalgo. Si la préfecture refuse la mise en place de la circulation alternée, il devra alors s'expliquer devant un comité de la qualité de l'air, où siégeront élus locaux et associations.

Par ailleurs, Ségolène Royal souhaiterait également mettre en place des zones de circulation restreintes dans certaines grandes villes, où seuls les véhicules les moins polluants pourraient circuler.

 

 

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