Le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne doit se réunir mardi 29 septembre pour étudier le sort du patient tétraplégique.
La question est toujours la même : savoir si les équipes de l’hôpital de Reims peuvent ou non continuer de maintenir artificiellement en vie Vincent Lambert, ancien infirmier de 39 ans ayant subi un accident de voiture voici sept ans.
En juin, la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) avait confirmé l’avis du Conseil d'Etat, qui avait lui-même estimé que la poursuite des soins constituait une obstination déraisonnable. Mais les médecins de Vincent Lambert refusent pour l’heure de statuer sur sa fin de vie, en raison de pressions extérieures.
Une famille qui se déchire
François Lambert, le neveu du patient, est à l’origine de ce nouvel épisode de la guerre judiciaire qui oppose depuis plusieurs mois les membres de la famille. Car alors que l’épouse de Vincent Lambert se bat pour que son mari puisse "partir", les parents de ce dernier sont farouchement opposés à l’arrêt des traitements.