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Rock en Seine : Soleil et fréquentation record, le 13 a porté chance

Jean-Noël Scherrer, le guitariste et chanteur de Last train, à Rock en Seine le 30 août 2015 [BERTRAND GUAY / AFP] Jean-Noël Scherrer, le guitariste et chanteur de Last train, à Rock en Seine le 30 août 2015 [BERTRAND GUAY / AFP]

Avec un soleil très présent et un record de fréquentation égalé avec 120.000 spectateurs pendant trois jours, Rock en Seine s'est offert une 13e édition réussie, dont la clôture dimanche soir s'annonçait assez planante avec Tame Impala et Alt-J.

 

Rock en Seine a écoulé ses derniers billets en début d'après-midi, bien aidé par des températures estivales et un soleil radieux pour faire le plein avec, comme l'an dernier, 40.000 festivaliers chaque soir, le maximum possible.

"C'est évidemment une grande satisfaction, même si on n'est pas seulement sur une logique de chiffres", a indiqué à l'AFP le directeur François Missonnier.

Ces chiffres s'inscrivent dans la lignée des bons scores réalisés par d'autres grands festivals cet été : Solidays a établi un nouveau record de fréquentation fin juin, les Eurockéennes de Belfort ont fait aussi bien que leur record de 2014, et les Vieilles Charrues ont confirmé leur statut de premier festival de France de musiques actuelles, avec plus de 200.000 spectateurs.

 

Le public attend le début d'un concert au festival Rock en Seine à Saint-Cloud le 29 août 2015 [BERTRAND GUAY / AFP]
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Le public attend le début d'un concert au festival Rock en Seine à Saint-Cloud le 29 août 2015
 

 

Principal point de satisfaction de Rock en Seine : avoir fait le plein malgré une "programmation avec une ossature un peu différente de d'habitude". Une programmation reposant moins sur une ou deux locomotives évidentes, comme Arctic Monkeys l'an dernier, mais davantage sur des groupes complémentaires, comme Jungle, Tame Impala et Alt-J dimanche.

L'affiche est évidemment restée globalement fidèle à la ligne éditoriale rock pur et dur du festival, avec Interpol, The Offspring, Kasabian ou bien sûr The Libertines, dont le concert samedi soir, bien que parfois un peu foutraque, a créé l'événement.

 

Une touche de soul 

La programmation (environ 70 concerts en tour) était aussi plus variée que d'habitude avec ses têtes d'affiche françaises (Daho, Miossec, Fauve) mais aussi du rap, de l'électro et même une touche de soul ce dimanche avec la délicate Américaine Natalie Prass, plutôt ravie de venir présenter quelque chose de différent aux amateurs de rock.

La clôture, dimanche soir, s'annonçait planante avec notamment le rock-psychédélique de Tame Impala ou le rock électro et inventif d'Alt-J, avant les gros "beats" électro des pionniers de la techno-rock Chemicals Brothers.

Parmi les invités du jour, hors musique, étaient attendus dans l'après-midi le président (PS) de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, et le candidat PS aux prochaines élections régionales, Claude Bartolone.

Le festival, qui sonne depuis 2003 la fin de l'été à grands renforts de guitares, s'impose de plus en plus comme un "moteur touristique" de la région parisienne, avec, sur les 120.000 spectateurs attirés en trois jours, 30.000 venant de province et "15.000 étrangers en moyenne" chaque année, s'est aussi félicité François Missonnier.

Les Anglais sont toujours les plus nombreux dans ce contingent étranger, venus par grappes entières, et avec leurs drapeaux, applaudir notamment Kasabian vendredi ou les Libertines. Suivent les Belges et Espagnols mais "on a aussi de plus en plus d'Allemands", ajoute le patron de Rock en Seine.

Pour sa 14e édition, en 2016, le festival s'interroge sur l'utilité de grandir, soit en étendant le site, soit en rajoutant un jour de concerts : "A la fois, ça fait envie de programmer plus de groupes, mais ces développements-là placeraient le festival dans un niveau de risque supplémentaire. Aujourd'hui, la situation a beau être saine, son économie reste fragile", prévient François Missonnier.

 

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