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Migrants : Fabius juge "scandaleuse" l'attitude de certains pays

Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius à son arrivée le 28 août 2015 à l'université d'été du PS à La Rochelle [MEHDI FEDOUACH / AFP/Archives] Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius à son arrivée le 28 août 2015 à l'université d'été du PS à La Rochelle [MEHDI FEDOUACH / AFP/Archives]

Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a jugé dimanche "scandaleuse" l'attitude de certains pays de l'est de l'Europe face à la crise des réfugiés, à commencer par la Hongrie.

 

"Quand je vois un certain nombre de pays d'Europe qui n'acceptent pas les contingents (de répartition des exilés, NDLR), je trouve ça scandaleux", a-t-il déclaré aux médias Europe 1, RTL, et Le Monde, en précisant que ces pays se trouvent "dans l'est de l'Europe".

La Commission européenne a souhaité répartir les demandeurs d'asile dans les pays européens pour soulager les pays d'arrivée. Cette répartition sur la base du volontariat se heurte toutefois au manque de volonté de certains pays, dont la Hongrie, l'Autriche, la Slovaquie et la Slovénie.

"L'Allemagne a un comportement très courageux, la France est à ses côtés, mais il faut que l'ensemble de l'Europe prenne ses responsabilités", a estimé Laurent Fabius.

Une famille de migrants franchit une clôture de barbelés le 28 août 2015 à Roszke à la frontière entre la Hongrie et le Serbie  [ATTILA KISBENEDEK / AFP]
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Une famille de migrants franchit une clôture de barbelés le 28 août 2015 à Roszke à la frontière entre la Hongrie et le Serbie
 

 

Il s'est également dit très "sévère" envers la Hongrie qui, selon lui, ne "respecte pas les valeurs communes de l'Europe" en posant des grillages à sa frontière. Pour lui, il faut "bien sûr" que la Hongrie démantèle ce mur et que l'Union européenne ait "une discussion sérieuse et sévère" avec les dirigeants hongrois.

La Hongrie, pays de transit pour des migrants et réfugiés qui cherchent à gagner l'Europe occidentale, a hâtivement érigé une clôture de fils de fer barbelés sur les 175 km de sa frontière avec la Serbie.

Un millier de policiers sont déployés près de la barrière. Quelque 2.000 de plus sont attendus après le 1er septembre

En tout, depuis janvier, 140.000 personnes, dont un grand nombre de Syriens, d'Irakiens ou d'Afghans fuyant la guerre, ont traversé cette frontière.

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