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Barrage forcé à la Concorde : un homme déféré

La place de la Concorde.[CC / Flickr]

Un homme de 30 ans, placé en garde à vue dans l'enquête sur la voiture qui a forcé le week-end dernier un cordon de sécurité près de la place de la Concorde à Paris, a été déféré mercredi au parquet, a-t-on appris de source judiciaire.

 

Le parquet a demandé sa mise en examen pour complicité de tentative d'homicide volontaire sur dépositaire de l'autorité publique, complicité du refus d'obtempérer aggravé et subordination de témoin. Il a requis son placement en détention provisoire.

Quatre personnes étaient en garde à vue depuis lundi dans cette affaire.

Les trois autres ont été relâchées mardi à l'issue de leur interrogatoire, notamment un jeune homme de 16 ans qui s'était présenté comme le conducteur de la voiture.

"Il a reconnu qu'il n'était pas au volant", selon la source judiciaire. Il dit s'être dénoncé, "sous promesse d'argent, à la place de quelqu'un dont il n'a pas voulu révéler l'identité", a-t-elle précisé.

L'homme, renvoyé devant le juge d'instruction, est connu des services de police. Les enquêteurs le soupçonnent d'avoir été un des passagers de la voiture. Il aurait incité le conducteur à foncer sur le cordon de sécurité. D'après les premiers éléments de l'enquête, l'un des policiers présents sur place l'a entendu crier: "Vas-y-fonce!".

Dimanche 26 juillet vers 8 heures, une voiture avait percuté un autre véhicule avant de prendre la fuite pour se soustraire à un contrôle. Des policiers déployés pour l'arrivée du Tour de France, prévue dans l'après-midi au même endroit, avaient tirés sur le véhicule.

Une jeune femme avait été blessée au thorax par des tirs. Opérée dans la nuit de dimanche à lundi, ses jours ne sont pas en danger. L'Inspection générale de la police nationale (IGPN), la "police des polices", a été également saisie de l'affaire, comme à chaque fois que des fonctionnaires font usage de leur arme.

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