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L'incendie de Saint-Jean d'Illac "est éteint"

[mehdi fedouach/AFP]

L'incendie qui s'est déclaré vendredi et a brûlé 570 hectares de pins sur les communes de Saint-Jean-d'Illac et de Pessac (Gironde), "est désormais éteint", à la faveur de la pluie tombée dans la nuit sur le département, a annoncé mercredi la préfecture.

 

"8 mm de pluie sont tombés cette nuit. Le feu est éteint", a annoncé la préfecture sur son compte Twitter, avant de confirmer peu après l'information dans un communiqué.

"Les moyens terrestres et aériens, mobilisés sur décision du ministre de l'Intérieur (jusqu'à 7 avions bombardiers d'eau et 660 sapeurs-pompiers au plus fort de la crise) quittent progressivement la zone. Le dernier axe routier, dont la circulation était restreinte (RD 211), vient d'être ouvert", précise le communiqué.

Lundi, les pompiers avaient déclaré cet incendie "fixé", estimant alors qu'il faudrait environ une semaine pour qu'il soit déclaré "éteint".

Mardi encore, 450 pompiers restaient mobilisés sur le terrain après le départ d'un premier contingent de 180 sapeurs.

"La surveillance du feu sera désormais assurée par six moyens de lutte des pompiers de la Gironde (soit une quarantaine de sapeurs-pompiers) et par les moyens communaux de Saint-Jean-d'Illac et Pessac" et "des reconnaissances aériennes seront également effectuées dans la journée", précise la préfecture.

"Il est possible que des fumées réapparaissent dans les prochains jours sur la zone brûlée. Celles-ci seront traitées par les moyens restés sur place", souligne-t-elle.

Ce premier gros incendie de l'été en France et l'un des plus importants recensés ces cinq dernières années n'a fait aucune victime et aucune habitation n'a été endommagée par les flammes.

Quelque 600 personnes avaient toutefois été évacuées par précaution vendredi, puis samedi de leurs domiciles menacés par l'avance du feu. La quasi-totalité des évacués avaient pu regagner leur domicile dès lundi soir.

L'origine du feu de Saint-Jean-d'Illac restait encore inconnue mardi soir, l'enquête de la gendarmerie n'excluant ni piste accidentelle ni criminelle, mais ayant établi que le feu est parti d'un bord de route.

Des vérifications sont en cours concernant "les véhicules" qui ont emprunté la RD211 aux alentours du moment où s'est déclenché le sinistre, vendredi. Aucune trace de produit inflammable ou d'engin déclencheur n'a été retrouvé dans la zone de départ de feu.

La piste d'un mégot de cigarette encore allumée et jeté dans le fossé semble ainsi privilégiée.

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