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La colère des taxis provoque de fortes perturbations

Des incidents ont éclaté en marge des manifestations. [FRED DUFOUR / AFP]

Opérations escargots, blocages des gares et des aéroports, voitures de transport avec chauffeur (VTC) prises pour cible… Au total environ 2.800 taxis en colère ont protesté ce jeudi 25 juin contre la "concurrence sauvage" d’UberPop.

 

A Paris, Marseille, Lyon ou encore Lille et Toulouse, les chauffeurs ont fortement perturbé le trafic et l'accès aux gares et aéroports. Plusieurs centaines de voyageurs ont dû finir leur trajet à pied.

Les chauffeurs de taxis sont vent debout contre les conducteurs français d’UberPop et son application jugée illégale, mais toujours en service. Ils dénoncent une concurrence "déloyale" (conducteurs non professionnels et prix jugés trop bas) ainsi que l’acharnement du groupe américain, Uber, engagé dans un bras de fer judiciaire avec l'État français.

Les syndicats de taxis ont appelé au "calme" et à "ne pas répondre aux provocations", alors que des incidents ont éclaté dans plusieurs villes.

 

Intervention de Bernard Cazeneuve

En milieu de journée, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a demandé au préfect de Paris de prendre un arrêté afin d'interdir l'activité d'UberPop.

"J'ai donné instruction au préfet de Paris, compte tenu des troubles graves à l'ordre public et du développement de cette activité illégale, de prendre ce jour un arrêté interdisant l'activité UberPop", a-t-il indiqué.

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