En direct
A suivre

Couacs aux épreuves du bac : y aura-t-il une seconde chance ?

La confusion grotesque entre Apollo 11 et Apollo 17 dans la légende de la photographie de l’étude critique de documents d’histoire-géo, ne devrait accoucher d’aucune réparation[FREDERICK FLORIN / AFP]

L’organisation du baccalauréat général a été entachée cette année de plusieurs polémiques liées aux sujets proposés ou à des erreurs dans les énoncés. Pour autant, les élèves ne doivent s’attendre à aucune compensation, ni annulation.

 

Entre les réclamations liées à la difficulté de certaines épreuves et les impairs au sein des énoncés rédigés par la Commission d’élaboration des sujets, passer son baccalauréat général en 2015 n’aura pas été de tout repos. Le "Tigre bleu" de la philosophie, la "question M" de l’anglais et désormais les deux erreurs relevées dans le sujet d’histoire-géographie, ont tour à tour cristallisé les critiques des candidats et suscité des polémiques. Depuis, de nombreux élèves s’estimant lésés, tentent, avec une fermeté opiniâtre, de réclamer compensation ou annulation. Ils risquent néanmoins d’être déçus.

 

Compréhension et appréhension personnelles

Ainsi, la confusion entre Apollo 11 et Apollo 17 dans la légende de la photographie de l’étude critique de documents d’histoire-géo, devrait avoir un impact minimum sur la note des copies. Car dans ce cas, le règlement du baccalauréat prévoit simplement que "les candidats ne soient pas pénalisés par une information erronée dans un sujet ou par la mauvaise formulation d’un énoncé" lors de la correction de leur copie. Rien de plus.

De même, les multiples difficultés nées du "Tigre bleu" de Laurent Gaudé et de "la question M" de l’épreuve d’anglais écrit, ne pourront être compensées d’aucune manière que cela soit. Puisqu'il n'y avait pas d'erreur stricto sensu dans ces épreuves.

 

"Pas d’une complexité infinie"

Interrogée  à propos de l’existence une pétition exigeant l’annulation de la "question M" du bac d’anglais, la ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem en a profité pour couper court à tout espoir. "Ce n’était pas d’une complexité infinie, honnêtement", a-t-elle jugé.

 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités