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Crash A320 : enquête à flanc de montagne

[BORIS HORVAT / AFP]

Un travail de fourmi sur des pentes comprises entre 40 et 60 degrés. Près d’une semaine après le crash de l’A320 de la Germanwings dans les Alpes-de-Haute-Provence, qui a fait de 150 morts, les secours poursuivent sans relâche leurs difficiles recherches sur les lieux de l’accident.

 

À 1 500 mètres d’altitude, sur un terrain accidenté, ils passent au peigne fin une zone de deux hectares, en quête du moindre élément de l’avion ou de ses occupants disséminés lors de l’impact.

Gendarmes, pompiers, enquêteurs et spécialistes de haute montagne étaient donc à pied d’œuvre dimanche matin encore dès l’aube pour repartir à l’assaut du massif des Trois-Evêchés. Des expéditions quotidiennes qui devraient toutefois être facilitées par l’aménagement d’un chemin accessible aux véhicules tout-terrain, en cours de finalisation dimanche soir.

 

78 ADN

Sur les flancs de la montagne, la mission est double. Tout d’abord se poursuivent les recherches des corps des victimes.

Grâce à de minutieuses techniques d’identification criminelle, 78 ADN distincts ont jusqu’à présent pu être identifiés. Ils vont être comparés à ceux prélevés auprès des familles.

 

Seconde boîte noire

L’autre priorité concerne la seconde boîte noire, contenant les données du vol, qui reste pour l’heure introuvable. Plusieurs jours, voire plusieurs semaines, pourraient au final être nécessaires pour ratisser l’ensemble du secteur.

En parallèle, les médias allemands ont détaillé dimanche les dernières minutes dans le cockpit de l’avion avant le drame, d’après les données de la première boîte noire retrouvée. Des minutes glaçantes au cours desquelles le pilote a supplié son copilote, Andreas Lubitz, d’ouvrir la "foutue porte" de la cabine de pilotage, alors que les passagers criaient d’effroi derrière lui. 

 

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