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Les députés refusent "l'assistance médicalisée active à mourir"

La "sédation profonde" est un endormissement, conduisant à une perte complète de conscience, induite par des médicaments. [Jean-Sébastien Evrard / AFP/Archive]

Les députés ont rejeté ce mercredi par 89 voix contre 70 des amendements visant à légaliser le suicide médicalement assisté. Ils avaient été introduits dans le cadre de l'examen d'une proposition de loi sur la fin de vie.

 

Une série d'amendements présentés par une partie des socialistes, des radicaux de gauche et les écologistes et qui proposaient de mettre en place "une assistance médicalisée active à mourir" a finalement été rejetée par les députés.

Ces amendements avaient reçu un avis défavorable des deux rapporteurs de la proposition de loi, Alain Claeys (PS) et Jean Leonetti (UMP), ainsi que de la ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine.

 

 

La sédation profonde et continue

La proposition de loi s'en tient ainsi à un "droit à la sédation profonde et continue" jusqu'au décès pour les malades incurables et dont le pronostic vital est engagé à court terme, ainsi qu'au caractère contraignant des "directives anticipées", par lesquelles chacun peut stipuler son refus d'un acharnement thérapeutique.

Les députés, qui vont continuer à débattre du texte mercredi soir, se prononceront sur l'ensemble de la proposition de loi par un vote solennel mardi prochain.

 

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