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La France épinglée pour ne pas interdire la fessée

Laurence Rossignol, Secrétaire d'État à la Famille et aux Personnes âgées.[MARTIN BUREAU / AFP]

Au coin. La France a été épinglée mercredi par le Conseil de l’Europe pour ne pas avoir interdit de manière «suffisamment claire» les châtiments corporels infligés aux enfants, comme la fessée.

 

Ce flou pointé du doigt repose sur l'existence, en France, d'un "droit de correction" des enfants au sein des familles. Or, celui-ci constitue une "violation" de la Charte sociale européenne, selon le Comité européen des droits sociaux (CEDS).

Ce rappel à l’ordre n’est pas le premier. Paris a déjà été sermonné à trois reprises depuis 2003, mais c’est la première fois que cela intervient à la suite de la réclamation d’une ONG. L’association britannique Approach reproche en effet à la loi française de ne pas interdire totalement les châtiments corporels envers les enfants.

 

Le débat relancé

Cette décision, non contraignante, ne devrait pas manquer de relancer le débat entre ceux qui dénoncent les effets néfastes de la fessée et ceux qui pensent que cet acte relève de la liberté des parents.

"ça ne passera pas par la loi", a d’ores et déjà prévenu la secrétaire d'Etat à la Famille, Laurence Rossignol, qui prône «une réflexion collective» sur "l’utilité des punitions corporelles dans l’éducation des enfants". 

 

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