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Areva s'apprête à se serrer la ceinture

Le siège du groupe nucléaire Areva à Paris [Loic Venance / AFP/Archives]

Le fleuron du nucléaire a pris l’eau. Après avoir confirmé des pertes records frisant les 5 milliards d’euros en 2014, la direction d’Areva a annoncé, mercredi, que le groupe allait se serrer la ceinture.

 

Outre une baisse de ses investissements et des cessions d’actifs, l’entreprise prévoit un plan d’économies d’un milliard d’euros. Une annonce qui n'a pas manqué d'inquiéter les syndicats sur d’éventuelles suppressions de poste.

Le directeur général d’Areva, Philippe Knoche, n’a d'ailleurs pas exclu cette option. "Nous ferons tout pour que, s’il doit y avoir des départs, ils se fassent sur la base du volontariat", a-t-il déclaré.

 

Les assurances de Royal

De son côté, le gouvernement s’est voulu plus rassurant. Le ministre du Travail, François Rebsamen, a ainsi assuré qu’il n’y aurait pas de licenciements. Ce qu'a confirmé, plus tard dans la journée, la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal.

Pour retrouver un niveau de marge "comparable à celui de ses concurrents", ainsi que le souhaite Philippe Knoche, le groupe nucléaire prévoit également "des partenariats comportant un volet financier". Un rapprochement avec EDF, encouragé par Bercy, semble de moins en moins exclu. 

 

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