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Nantes : un couple victime de swatting

Un couple nantais a vu la police débarquer à son domicile sans raison apparente. [AFP /Archive]

Le swatting, une blague de bien mauvais goût, venue des Etats-Unis, commence à sévir en France. Un couple nantais en a fait les frais ce vendredi 13 février. La police, prévenue d'un meurtre, s'est présentée à son domicile, alors que tout le monde allait bien.

 

"Venez me chercher, je viens de tuer ma femme". Un inconnu appelle ce vendredi la police de Nantes (Loire-Atlantique) pour s'accuser d'un meurtre. Rapidement une patrouille se dépêche sur place. Mais au domicile du couple, aucun cadavre et aucun meurtrier. 

 Ils ont été victime de swatting, révèle Presse Océan. Le principe est simple : appeler la police, se faire passer pour la personne piégée et prétendre qu'un crime est en train de se dérouler. L'auteur du coup de fil est quant à lui toujours recherché. 

 

Un autre cas de swatting, trois jours auparavant

Cette plaisanterie douteuse semble séduire des individus mal attentionnés. Dernier fait en date, le 10 février dernier. Hubert Skrypek, alias Bibik, qui se présente comme "journaliste en freelance, humoriste et commentateur, streameur et vidéaste" sur son compte Twitter, est victime de swatting.

Alors qu'il se filme en train de jouer à un jeu vidéo et retransmet en direct la scène sur la plateforme Twitch, l'homme voit débarquer la police chez lui, détaille Metronews. Interpellé, il est rapidement relâché mais compte faire condamner les responsables. La vidéo de l'intervention des forces de l'ordre a été diffusée sur Youtube.

 

Une mauvaise blague passible de prison

Mercredi 11 février, la police nationale a rappelé sur son compte Twitter que le swatting est passible de deux ans d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende

 

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