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Sondage exclusif : les JO à Paris, c'est oui

Les anneaux olympiques. [Jochen Luebke / DDP/AFP/Archives]

Paris sera-t-il candidat aux JO de 2024 ? La décision n'est pas prise, mais 73% des Français approuvent le projet selon un sondage exclusif pour Direct Matin.

 

Le sprint n’est pas encore lancé, mais les Français sont déjà dans les starting-blocks. Alors qu’un rapport doit être remis jeudi à la maire de Paris, Anne Hidalgo, sur l’opportunité pour sa ville de postuler à l’organisation des Jeux olympiques d’été de 2024, les Français plébiscitent largement cette idée, selon un sondage CSA réalisé pour Direct Matin.

 

Les Franciliens favorables

 
Ils sont 73 % à être favorables à l’arrivée de la flamme olympique sous la tour Eiffel dans neuf ans. "Ce soutien montre que le projet a un vrai potentiel, et ce malgré les critiques émises", note Yves-Marie Cann, directeur en charge de l’opinion à l’institut CSA.
 
Paris 2024 séduit particulièrement ceux qui pourraient le voir de près. Les Franciliens sont ainsi 76 % à dire oui à cette idée, une proportion qui grimpe même à 79 % parmi les habitants de Paris et de sa petite couronne, là où se dérouleraient les épreuves. Mais les territoires plus éloignés, comme les communes rurales, affichent moins d’entrain (68 %).
 
 
Les jeunes plus motivés
 
L’autre décalage concerne les âges, car si les 18-24 ans souhaitent voir les JO dans la capitale (88 %), ce soutien s’effrite au fil des générations. Les 35-49 ans, qui ont connu dans leur jeunesse les derniers jeux français, à Albertville en 1992, supportent le projet à 73 %, et les 65 ans et plus à seulement 61 %. Selon Yves-Marie Cann, "chaque tranche d’âge a donc sa logique : les plus jeunes se projettent dans les festivités et le rayonnement mondial d’un tel événement, quand les plus âgés voient davantage l’aspect dépenses".
 
Un facteur à prendre en compte sachant qu’en 2005 les Français, interrogés sur les Jeux de 2012 (remportés par Londres), étaient alors plus enthousiastes, (83 % de partants). Car selon Yves-Marie Cann, "le contexte économique est plus compliqué aujourd’hui, et la question des coûts d’organisation plus prégnante". 
 
 
 
 

 

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