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Trois faits divers sordides jugés cette semaine

Trois faits divers seront examinés cette semaine par les juges français. [JACQUES DEMARTHON / AFP]

La justice française se penche cette semaine sur trois faits divers particulièrement sordides : un infanticide, un dépeçage et des cambriolages racistes.

 

>>> Audience lundi et mardi à Aix-en-Provence : une femme jugée pour le meurtre de son nouveau-né, jeté dans la colonne sèche d'un immeuble

Le 19 août 2012, un habitant d'un immeuble de la rue Jeanne-de-Chantal dans le quatrième arrondissement de Marseille découvre le cadavre d'un nouveau-né enfermé dans un sac plastique, dans la colonne sèche de l'immeuble.

Les policiers identifieront quelques heures plus tard l'auteur de ce drame. La mère du nouveau-né avouera le meurtre en garde à vue. Après avoir accouché seule dans les toilettes, elle aurait étranglé son bébé, et arraché à mains nues le cordon ombilical. Puis elle aurait jeter le nouveau-né, qu'elle déclare être le fruit d'un viol, dans la colonne sèche de l'immeuble.

La mère infanticide risque la réclusion à perpétuité

 

>>> Audience de lundi à vendredi aux assises de Paris : un homme jugé pour avoir découpé et laissé le corps d'un septuagénaire en bordure du périphérique

Le 24 mars 2011, le cadavre mutilé de Gabriel Debourge, 74 ans, est retrouvé à Bagnolet en Seine-Saint-Denis. L'auteur du meurtre sera retrouvé par les policiers dans un hôtel de Saint-Ouen. Il nie le meurtre mais reconnait avoir dépecé le corps, avant d'éparpiller les morceaux dans des sacs, qui seront retrouvés à proximité de la bretelle reliant le boulevard périphérique à l'autoroute A 3.

L'assassin présumé, un homme sud-africain âgé de 47 ans, a déjà été condamné en 2005, pour des violences ayant entraîné la mort d'un retraité de 60 ans. 

 

>>> Audience lundi au tribunal de Bobigny : trois hommes jugés pour avoir commis 61 cambriolages en fonction des origines de leurs victimes

Ils auraient accompli 61 cambriolages entre juin et décembre 2014. Pour choisir leurs victimes, les auteurs présumés les classaient en fonction de leurs origines. "P" pour Portugais, "R" pour "Rebeu" ou encore "T" pour Turc. Ils auraient jugé que ces cibles seraient les moins enclines à déposer de l'argent à la banque, et donc à conserver leurs économies à domicile.

Les trois malfaiteurs, âgés de 20, 22 et 23 ans, originaires de Villeneuve-Saint-Georges, sont déjà connus des services de police. Ils seront jugés lundi au tribunal correctionnel d'Evry pour vols par effraction en réunion.

 

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