Six personnes ont été interpellées dimanche matin près d'Albi et de Toulouse, soupçonnées d'appartenir à une filière de recrutement.
Le gouvernement maintient la pression. Un nouveau coup de filet policier mené dimanche matin dans le sud-ouest a entraîné l’arrestation et le placement en garde à vue de six personnes soupçonnées d’être en lien avec la mouvance islamiste radicale.
Ce groupe de trentenaires, dont cinq membres présumés ont été interpellés dans la région d’Albi (Tarn), et le sixième en région toulousaine, est suspecté d’appartenir à une filière de recrutement au jihad. Selon une source proche de l’enquête, des vérifications auraient par ailleurs été lancées pour savoir si certains, parmi eux, se seraient déjà rendus en Syrie.
Six individus suspectés d'implication dans une filière djihadiste interpellés dans la région de #Toulouse et d’#Albi pic.twitter.com/EefbRxFhbW
— Ministère Intérieur (@Place_Beauvau) 8 Février 2015
Aucun "sanctuaire" terroriste
Pour le ministère de l’Intérieur, cette opération permet de rappeler que "le gouvernement est plus que jamais déterminé à traquer et à mettre hors d’état de nuire" les groupes jihadistes.
En effet, depuis les attentats de janvier, les démantèlements se succèdent à un rythme élevé. Une semaine auparavant, huit individus ont été interceptés près de Paris et de Lyon, suspectés d’encourager les départs vers les zones de combats au Moyen-Orient. Et quelques jours plus tôt, fin janvier, cinq personnes ont été interpellées pour les mêmes motifs dans la petite ville de Lunel, dans l’Hérault, d’où sont partis vers la Syrie une vingtaine de jeunes en octobre dernier.
Présent sur place ce week-end, Bernard Cazeneuve a insisté sur le fait qu’il n’y aura «aucun sanctuaire pour les terroristes en France».