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Prostitution : le mystère des "bouquets garnis" du Carlton

Quelle est la nature exacte des "bouquets garnis" évoqués par les protagonistes de l'affaire du Carlton de Lille ? [VALERY HACHE / AFP]

Le procès dit du "Carlton de Lille" est l'occasion de découvrir de nouveaux champs lexicaux dans le domaine de la prostitution. Parmi les expressions les plus imagées qui figurent dans les dossiers : celle de "bouquet garni".

 

C'est le quotidien Le Monde qui révèle la nature de plusieurs conversations entre certains des 14 protagonistes de l'affaire du Carlton de Nice, qui comparaissent depuis lundi devant le tribunal correctionnel. Or, au cours de ces échanges, les expressions les plus imagées - codées ou transparentes - sont utilisées pour évoquer les prestations réclamées à des prostituées.

Les paroles qu'auraient échangées Dodo la Saumure et René Kojfer, sont particulièrement explicites. Le premier lui rend compte de ses activités et de ses récentes "remontes de cheptel", et de ses efforts pour trouver "de la jeune black cochonne" ou une "petite asiatique". Le second est navré de "n'avoir rien en stock".

Si les allusions sont transparentes, il est revanche une expression récurrente et relativement mystérieuse : celle de "bouquet garni". Ainsi est-il question de prostituées que l'on peut proposer en "bouquet garni" ou d'un groupe d'amis, membres d'une même loge maçonnique, amateurs de "bouquets garnis" en échange de services discrets, précise Le Monde. Si l'on peut supposer qu'il s'agit là d'une allusion à la pratique des parties fines, le procès du Carlton devrait permettre de confirmer cette hypothèse.

 

 

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