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Vol de cocaïne à la PJ : une sixième personne en examen

Vue en date du 13 mai 2010 de l'entrée du 36 quai des Orfèvres à Paris.[Thomas Coex / AFP/Archives]

Une sixième personne a été récemment mise en examen dans l'enquête sur le vol de 52 kg de cocaïne en juillet à la police judiciaire (PJ) parisienne dans laquelle un ex-brigadier des "stups" est soupçonné d'avoir dérobé ces scellés, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

 

En tout, cinq personnes avaient été placées en garde à vue vendredi mais une seule d'entre elles a été déférée devant la justice. Cette personne a été mise en examen pour "recel de détournement de scellés par personne dépositaire de l'autorité publique" et "blanchiment de trafic de stupéfiants en bande organisée", a précisé la source judiciaire à l'AFP. Elle a été placée sous contrôle judiciaire.

Dans cette affaire qui avait ébranlé le célèbre 36, quai des Orfèvres, Jonathan G., alors en poste à la brigade des stupéfiants, avait été arrêté peu après la constatation de la disparition de la drogue. Il avait été écroué le 6 août après avoir été mis en examen pour ce qui reste à ce jour un vol inédit dans les annales de la police.

L'enquête s'était déjà accélérée avec quatre nouvelles mises en examen le 16 janvier parmi les proches du suspect, dont son épouse, son frère - lui aussi policier - et un autre fonctionnaire de police.

Les investigations avaient notamment visé le train de vie du principal suspect. Une enquête financière avait révélé un "patrimoine immobilier" et des "mouvements de fonds" peu "en rapport avec un salaire de brigadier", selon des sources policières.

La cocaïne, d'une valeur estimée à deux millions d'euros à la revente, n'a pas été retrouvée.

La drogue était entreposée Quai des Orfèvres, dans une salle des scellés où s'est rendu le brigadier "sous des prétextes futiles" avant le vol perpétré dans la nuit du 24 au 25 juillet. Cette nuit-là, une policière l'avait vu sortir du "36" avec des sacs pleins à ras bord.

Alors que l'ex-brigadier interrogé par la "police des polices" refusait de s'expliquer sur les faits qui lui étaient reprochés, des sources policières avaient dit que les enquêteurs étaient convaincus d'avoir affaire à un homme ayant "sans doute partie liée avec le milieu".

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