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La grève des routiers suspendue provisoirement

A Caen, les syndicalistes qui ont immobilisé jusqu'à plusieurs centaines de poids lourds ont décidé de lever leurs barrages.[CHARLY TRIBALLEAU / AFP]

L'intersyndicale à l'origine de la grève des routiers a appelé mardi soir à "lever les barrages cette nuit", dans l'attente d'une assemblée générale mercredi matin, qui vise à donner une suite à "l'échec" des discussions salariales avec le patronat.

 

"On a appelé à la levée des barrages pour cette nuit", a dit Jérôme Vérité (CGT) au nom de l'intersyndicale (CGT, FO, CFTC et CFE-CGC), à l'origine de nombreux blocages et barrages filtrants depuis dimanche soir. La CFDT Transports, qui a "claqué la porte" des négociations mardi, consultera ses adhérents mercredi en milieu de journée.

Sur le terrain, la grande majorité des blocages avaient été levés avant même l'appel de l'intersyndicale. A Caen, haut lieu de la contestation lundi, les syndicalistes qui ont immobilisé jusqu'à plusieurs centaines de poids lourds avaient décidé de lever leurs barrages pour "des raisons de sécurité". Certains chauffeurs étrangers, irrités par la situation, avaient essayé de forcer le passage, selon la CFTC.

Le barrage a également cédé dans le port Edouard-Herriot, au sud de Lyon, après l'intervention de la police. Une trentaine de routiers s'est alors dirigée vers la rocade est de l'agglomération pour y mener une opération escargot.

Autres cibles des grévistes, le port de Rouen et la plateforme de Dourges (Pas-de-Calais), près d'Hénin-Beaumont, ont également retrouvé une activité normale.

A Rennes, le dernier barrage sur la rocade a été levé vers 18h00, selon Christophe Provost (CGT). "On recommence demain (mercredi) matin", a-t-il dit, sans donner de détails sur les modalités d'action.

Seul Bordeaux semblait maintenait un barrage. Dans le nord de la ville, la zone industrielle de Bruges est à l'arrêt depuis l'aube. 

 

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