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Jihad : 7 hommes mis en examen, 5 écroués

Cinq personnes ont été mises en examen puis écrouées vendredi à Paris.[Jacques Demarthon / AFP/Archives]

Sept des hommes interpellés lundi dans un coup de filet contre une filière d'acheminement de jihadistes en Syrie ont été mis en examen vendredi à Paris et cinq d'entre eux ont été placés en détention provisoire, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.

 

Six des sept suspects ont été mis en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Le septième est poursuivi pour financement du terrorisme, escroqueries, faux et usage de faux en relation avec une entreprise terroriste. Les sept mis en examen sont âgés de 19 à 30 ans.

Une centaine de procédures judiciaires sont ouvertes au pole antiterroriste du tribunal de Paris en lien avec des filières jihadistes vers la Syrie.

Sur les sept hommes déférés, cinq ont été interpellés à Toulouse, au Havre et à Graulhet (Tarn). Les deux autres suspects ont été extraits de maisons d'arrêt de la région où ils avaient été placés en détention provisoire fin décembre 2013 dans un dossier de vols à main armée et tentatives à Toulouse et dans sa périphérie.

Parmi les sept mis en examen, cinq ont été placés en détention provisoire, tandis que deux ont été placés sous contrôle judiciaire.

Au moins deux des mis en examen se sont rendus en Syrie entre mai et juin 2013. D'autres auraient eu des velléités de départ.

Au total, 11 personnes, dont une femme, avaient été placées en garde à vue lundi à l'issue de ce nouveau coup de filet. Les garde à vue de quatre d'entre eux ont depuis été levées.

Cette opération a été menée dans le cadre d'une information judiciaire ouverte début décembre 2013. La sous-direction anti-terroriste (SDAT) avait été mise sur la piste de cette filière après que des proches eurent signalé un possible départ en Syrie.

Selon une source proche du dossier, quelque 390 personnes parties de France se trouvent actuellement en Syrie où une soixantaine sont mortes en y menant le jihad. Quelque 1.200 personnes sont concernées pour leur implication présumée dans les filières syriennes.

 

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