Sa prise de parole sur le sujet était attendue. François Hollande a profité de l’inauguration du Musée de l’histoire de l’immigration, à Paris, pour livrer sa première allocution sur ce sujet délicat.
Si aucune annonce majeure n’a été faite, le chef de l’Etat a énuméré les aspects positifs de l’immigration, rappelant que la diversité était «une chance», tout en dénonçant les discours de «peur» sur la «dislocation» de la France.
Il a également fustigé les préjugés : les étrangers sont «toujours accusés des mêmes maux», a-t-il déclaré. Et le chef de l’Etat de souligner ensuite l’importance de l’école, «creuset de l’intégration».
Concernant le droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales, une promesse lors de sa campagne présidentielle, François Hollande a rappelé qu’une révision de la Constitution était nécessaire, avant d’appeler «les forces républicaines» à «prendre leurs responsabilités» en ce sens