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Taxis/VTC : UberPop dans le viseur du gouvernement

Manifestation de taxis le 10 février 2014 à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle [Thomas Samson / AFP/Archives] Manifestation de taxis le 10 février 2014 à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle [Thomas Samson / AFP/Archives]

Alors que les taxis parisiens s'étaient mobilisés, le gouvernement a rappelé, lundi, que l'application de VTC UberPop serait interdite dès le 1er janvier prochain.

 

 

Le gouvernement a cherché à calmer le jeu. Alors que des dizaines de taxis parisiens ont lancé, lundi, des opérations escargot aux abords de la capitale pour protester contre la concurrence de la compagnie de VTC (véhicules de tourisme avec chauffeur) Uber, le porte-parole du ministère de l’intérieur, Pierre-Henry Brandet, a rappelé que l’exécutif allait prendre des mesures.

En effet, la grogne des taxis était motivée par le refus du tribunal de commerce de Paris, vendredi, d’interdire UberPop, un service proposé par Uber. La société met en relation des clients et des particuliers qui s’improvisent chauffeurs, sans pour autant en avoir la formation ni le véhicule.

Ce système est déjà illégal en France, et Uber a d’ailleurs été condamné au pénal, mais il n’a pu être sanctionné au civil car les décrets d’application de la loi Thévenoud, qui doit entrer en vigueur au 1er janvier prochain, n’ont toujours pas été publiés. Le gouvernement a donc rappelé qu’ils le seraient dans les temps, et qu’UberPop serait bel et bien interdite.

 

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