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Après Toulouse-Blagnac, l'Etat va-t-il vendre l'aéroport de Lyon-St-Exupéry ?

L’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry.[JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP]

Moins d’une semaine après l’annonce de la vente partielle de l’aéroport de Toulouse-Blagnac à un consortium chinois, Gérard Collomb, maire de Lyon, a révélé que l’Etat envisageait à présent de céder un peu moins de la moitié du capital de l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry.

 

La France est en manque de liquidités. Pour regonfler les comptes de l’Etat, tous les moyens semblent bons. En atteste la récente vente, au consortium chinois Symbiose, pour 308 millions d’euros, de 49,9% des parts de l’aéroport de Toulouse-Blagnac que détenaient la France.

Et c’est désormais un autre aéroport qui apparaît dans le collimateur du ministère de l’Economie. Celui de Lyon-Saint-Exupéry, quatrième aéroport français en termes de fréquentation de passagers, dont une partie pourrait être cédée.

 

L’Etat céderait une nouvelle fois 49, 9%

C’est du moins ce qu’aurait explicitement déclaré Gérard Collomb, maire PS de Lyon, dont les récents propos ont été relayés mercredi dans le quotidien régional Le Progrès. Selon lui, Emmanuel Macron, ministre de l’Economie, envisagerait de céder 49,9% des parts que l’Etat détient dans la société Aéroports de Lyon – il en possède au total 60% -.

Une vente qui rapporterait, une nouvelle fois, quelque 300 millions d’euros à Bercy et qui pourrait permettre l’ouverture de nouvelles lignes aériennes.

Comme ce fut le cas pour Toulouse-Blagnac, cette éventuelle nouvelle privatisation d’un aéroport français, devrait susciter une salve de critiques des élus politiques de gauche comme de droite.

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