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Jugée coupable d’avoir volé l’urne funéraire de son mari

Un cimetière. [MIGUEL MEDINA / AFP]

Une septuagénaire comparaissait mardi 21 octobre devant le tribunal correctionnel de Bar-le-Duc (Meuse) pour avoir conservé chez elle l’urne funéraire contenant les cendres de son mari.

 

Son époux décédé depuis juin 2011, sa veuve décide le 27 juin 2013 de desceller l’urne funéraire contenant ses cendres, installée sur la tombe familiale et de la ramener chez elle.  

Cependant, selon l'article 16 de la loi Sueur du 19 décembre 2008 que rappelle L’Est Républicain, il est interdit de conserver une urne funéraire à son domicile.

 

"C'est mon mari, il m'appartenait"

Le texte précise que les cendres peuvent être soit "conservées dans une urne cinéraire qui peut être inhumée dans une sépulture, ou déposée dans une case de columbarium, ou scellées à un monument funéraire à l’intérieur d’un cimetière ou d’un site cinéraire ", soit "dispersées dans un espace aménagé à cet effet d’un cimetière ou d’un site cinéraire", soit "dispersées en pleine nature, sauf sur la voie publique".

"Je ne l’aurais pas fait si j’avais connu la loi, mais c’est mon mari, il m’appartenait" s’est justifiée la septuagénaire.

La veuve a été reconnue coupable mais dispensée de peine.

 

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