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Perpignan : les aveux du suspect

La gare de Perpignan. La gare de Perpignan.[CC / AFP]

L'homme interpellé mardi a reconnu un meurtre. Mais des zones d'ombres subsistent.

 

Dix-sept ans après les faits, la vérité vient d’éclater. L’homme de 54 ans interpellé mardi dans le cadre de l’enquête sur les "disparues de la gare de Perpignan" est passé aux aveux lors de sa garde à vue. 

Face aux autorités, l’individu a confessé le viol et le meurtre de Mokhtaria Chaïb, une étudiante de 19 ans dont le corps affreusement mutilé avait été retrouvé le 21 décembre 1997 près de la gare de Perpignan, a indiqué jeudi Gilles Soulié, le directeur de la SRPJ de Montpellier. Pour cet aspect du dossier, le suspect est désormais mis en examen. 

Mais deux autres pièces du puzzle - la disparition de Tatiana Andujar, 17 ans, en 1995, et le meurtre de Marie-Hélène Gonzales, 22 ans, en 1998 - restent encore à placer. Le procureur jugeait ainsi prématuré de relier ces drames aux aveux obtenus.

Présent parmi les personnes suspectées dès 1997, l’homme incriminé présente un lourd casier judiciaire. Condamné en 1994 à huit ans de prison pour viol, il a également été puni par le passé pour violences et menaces de mort. 

 

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