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Valls prend les rênes du Grand Paris

Manuel Valls en route pour Londres. Manuel Valls en route pour Londres.[CHARLY TRIBALLEAU / AFP / Archives]

La prise de position du Premier ministre était attendue. Lundi soir, lors d’un discours à Créteil (94) à propos du Grand Paris, Manuel Valls a affirmé sans détours : "on peut être dans une République décentralisée (...) et en même temps voir l’Etat prendre ses responsabilités."

 

Alors que le Grand Paris, prévu pour 2016, vise à créer une super-structure qui engloberait toutes les institutions de l’agglomération, le gouvernement prend les commandes du projet, notamment via l’attribution de fonds supplémentaires et le redéploiement de compétences.

Une enveloppe de 1,4 milliard pour les transports

Manuel Valls a confirmé un engagement de l’Etat "sans précédents" dans le financement des transports franciliens. 

Ainsi, 140 millions d’euros seront débloqués cette année pour l’aménagement des nouvelles lignes de métro. 

Plus largement, le Premier ministre a promis que 1,4 milliard d’euros seront consacrée aux transports entre 2015 et 2020. 

En contrepartie, il a exigé que les calendriers soient accélérés, notamment pour les liaisons avec les aéroports d’Orly (ligne 14) et Roissy-Charles-de-Gaulle (ligne 17).

Une liste de cinq sites prioritaires pour le logement

Le chef du gouvernement a également désigné cinq zones où la construction d’habitations doit être renforcée.

Il s’agit du Campus Descartes, à Marne-la-Vallée, Villejuif-Campus grand parc (94), le secteur du canal de l’Ourcq (93), de Gennevilliers (92) et de Louvres-Puiseux (95). 

Au total, 18 500 logements pourraient ainsi sortir de terre, sans qu’une date n’ait encore été avancée. Quinze autres zones de ce type devraient être annoncées d’ici la fin d’année.

L’Etat délivrera lui-même les permis de construire, compétence habituellement réservée aux maires.

 
Une disparition des départements sérieusement envisagée

Sur le plan politique, Manuel Valls s’est prononcé pour la disparition des conseils généraux de la petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne). 

La mesure s’imposera «avec évidence» selon lui, alors que les élus franciliens réclamaient plus d’autonomie. Elle doit permettre à terme d’éviter le millefeuille administratif.

 

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