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Xynthia à l'heure du procès

Les dégâts engendrés par la tempête Xynthia, en février 2010. Les dégâts engendrés par la tempête Xynthia, en février 2010.[AFP/Archives]

Le procès de la tempête Xynthia, survenue en 2010, s'ouvre ce lundi en Vendée. 

 

C’est un retour en enfer auquel les Vendéens vont devoir se confronter. Le Centre des congrès des Sables d’Olonne s’est transformé en tribunal correctionnel pour accueillir lundi l’ouverture du procès relatif à Xynthia, la tempête responsable, lors de son passage en février 2010 sur le littoral Atlantique, de la mort de 53 personnes.

Au centre des débats, la commune de la Faute-sur-Mer, où la catastrophe avait emporté 29 vies. Et une question centrale : pourquoi le bilan y a-t-il été aussi lourd ?

 

Plus de 100 parties civiles

Dans la nuit de 27 au 28 février 2010, les fortes marées et les vents violents de la tempête Xynthia avaient emporté les digues et tout détruit sur leur passage. Les survivants de la Faute-sur-Mer, réveillés en pleine nuit par les eaux déchaînées, sont aujourd’hui en quête de vérité.

Les plus de 100 parties civiles présentes au procès veulent comprendre pourquoi tant d’habitations ont été submergées, construites dans une zone qui aurait dû être classée rouge, et donc inconstructible. Ils veulent savoir, aussi, si les risques de submersion ont été minimisés. Autant d’interrogations auxquels seront confrontés les sept prévenus appelés à la barre. 

Parmi eux figure René Marratier, le maire de l’époque, mais également  son adjointe à l'urbanisme et le fils de cette dernière, propriétaire d'une agence immobilière. Poursuivis pour homicides involontaires aggravés, ils risquent jusqu’à cinq ans de prison. Reste que le procès, dont le jugement est attendu en décembre, n’effacera pas les souvenirs noirs de cette nuit glacée. 

 

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