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Mailly (FO): Montebourg "a été un bon ministre de l'Industrie"

Jean-Claude Mailly (G) face à Arnaud Montebourg et Manuel Valls le 11 avril 2014 à l'hHôtel Matignon à Paris  [Fred Dufour / AFP/Archives] Jean-Claude Mailly (G) face à Arnaud Montebourg et Manuel Valls le 11 avril 2014 à l'hHôtel Matignon à Paris [Fred Dufour / AFP/Archives]

Le secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, a jugé lundi qu'Arnaud Montebourg avait été "un bon ministre de l'Industrie", tout en estimant que ses propositions n'étaient "pas très éloignées" de la ligne du gouvernement qui a démissionné lundi.

Manuel Valls a présenté la démission de son gouvernement lundi matin, après que le ministre de l'Economie et du Redressement productif, Arnaud Montebourg, eut critiqué la politique économique de l'exécutif. François Hollande a chargé son Premier ministre de former une nouvelle équipe, qui sera annoncée mardi.

M. Montebourg "a été un bon ministre de l'Industrie, il est un bon ministre de l'Industrie sur pas mal de dossiers", a estimé M. Mailly sur France Info, citant "les 34 plans (de reconquête industrielle, NDLR) où il a été dynamique sur des entreprises en difficulté". "Il n'a pas tout sauvé, bien entendu, mais il a mouillé la chemise comme on dit", a-t-il ajouté.

Le leader de FO a toutefois estimé que, malgré "un constat qui est effectivement contre une politique d'austérité", M. Montebourg "n'est quand même pas très éloigné de ce que fait le gouvernement". Ses propositions "rentraient dans le cadre du travail gouvernemental, que ce soit sur les professions réglementées voire le travail le dimanche par exemple, ou le pacte de responsabilité qu'il n'a pas dénoncé", a-t-il poursuivi.

Jean-Claude Mailly n'a pas émis de souhait concernant la composition du prochain gouvernement: "Ce n'est pas nous qui choisissons, et fort heureusement, les interlocuteurs que nous avons. Nous verrons quelles seront les personnes qui seront en postes de responsabilité dans les différents ministère."

"(Soit) on reconnaît qu'il y a une crise mais on poursuit la même politique, on klaxonne et on va dans le mur, (soit) on change d'orientation", a-t-il conclu.

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