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Intermarché toujours intéressé par la reprise de l'abattoir Gad

Deux employés quittent l'abattoir Gad de Josselin le 11 août 2014 [Miguel Medina / AFP] Deux employés quittent l'abattoir Gad de Josselin le 11 août 2014 [Miguel Medina / AFP]

Le PDG de la SVA Jean Rozé, une filiale d'Intermarché, a indiqué être toujours intéressé par une reprise de l'abattoir porcin de Gad à Josselin (Morbihan), menacé de liquidation, tout en se donnant le temps d'étudier le dossier, dans une interview au quotidien régional le Télégramme.

"Oui, nous sommes toujours intéressés" par une reprise de l'abattoir Gad à Josselin, "mais nous n'avons pas encore déposé d'offre car nous vérifions un certain nombre de points", a expliqué Dominique Langlois, dans l'édition de vendredi du Télégramme, en précisant qu'"il nous faut du temps".

"Le délai que nous avions était très court et nous n'avions pas les éléments pour être en mesure de déposer une offre sérieuse", a-t-il poursuivi. "On espère avoir, pour fin août début-septembre, une vision globale afin d'arrêter une position cohérente", a-t-il ajouté.

"Nous avons des besoins importants en termes d'abattage de porcs sur le plan national et international. Reprendre l'abattoir de Josselin, même s'il y a des investissements à réaliser, nous paraît cohérent", a également expliqué Dominique Langlois.

En cas de reprise de l'abattoir morbihannais, "on prévoit d'abattre entre 25.000 et 27.000 porcs par semaine. Mais c'est à préciser", a avancé le PDG de la SVA Jean Rozé, dont l'abattoir de La Guerche-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) abat 23.000 porcs par semaine. Concernant le nombre de salariés qui seraient conservés en cas de reprise, il a en revanche déclaré qu'il n'était "pas en capacité de répondre".

L'abattoir Gad de Josselin emploie 950 salariés.

La direction de Gad a confirmé lundi son intention de demander aux partenaires sociaux le 22 août lors d'un comité central d'entreprise l'arrêt du plan de redressement validé en octobre par le tribunal de commerce de Rennes.

La direction espère que le tribunal, tout en prononçant la liquidation de l'abattoir, laissera deux mois à Intermarché ou à un autre repreneur pour finaliser une offre de reprise, tout en maintenant l'activité.

 

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