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Sport extrême: deux base-jumpers se tuent, en Haute-Savoie et dans les Pyrénées

Quatre base jumpers s'élançant dans le vide à Gudvangen, en Norvège, le 27 juin 2002, avant d'ouvrir leurs parachutes [Anders Vevatne Hereide / Scanpix/AFP/Archives] Quatre base jumpers s'élançant dans le vide à Gudvangen, en Norvège, le 27 juin 2002, avant d'ouvrir leurs parachutes [Anders Vevatne Hereide / Scanpix/AFP/Archives]

Deux hommes se sont tués mercredi, l'un dans les Alpes en Haute-Savoie, l'autre dans les Pyrénées-Atlantiques, en pratiquant le base jump, sport extrême consistant à sauter dans le vide en parachute depuis un point fixe, a-t-on appris auprès des secours.

Dans les Pyrénées, un homme de 46 ans, originaire du Val de Marne, sautait d'une face nord du Pic de Midi d'Ossau peu après 13H00, lorsque son parachute a vraisemblablement connu un incident d'ouverture, a-t-on précisé de même source.

Victime d'une chute d'environ 700 mètres, l'homme était mort à l'arrivée sur place des sapeurs pompiers du groupe de secours en haute montagne, avec un hélicoptère de la sécurité civile.

Le matin dans les Alpes françaises, c'est un Suisse de 34 ans, qui résidait dans la station de sports d'hiver de Mont-Saxonnex, qui s'était élancé vers 10H30 depuis la falaise de Magland, un site de Haute-Savoie très prisé des base-jumpers.

A la suite apparemment d'un problème d'ouverture de sa voile, celle-ci se serait mise en torche, provoquant sa chute dans le vide, ont rapporté les pompiers. L'homme a percuté la falaise et chuté lourdement au sol. Il a été tué sur le coup.

Le base jump consiste à se jeter dans le vide depuis un sommet, une falaise, ou un point fixe naturel ou artificiel, avant d'ouvrir son parachute. La discipline est connue aussi sous le nom de paralpinisme lorsqu'elle est pratiquée en milieu naturel.

Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes du drame.

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