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Présidence de l'UMP : Sarkozy pas décidé

Nicolas Sarkozy, pendant la campagne présidentielle, le 10 avril 2012, à Paris [Kenzo Tribouillard / AFP/Archives] Nicolas Sarkozy, pendant la campagne présidentielle, le 10 avril 2012, à Paris [Kenzo Tribouillard / AFP/Archives]

Nicolas Sarkozy affirme qu'il n'a "pas pris" sa décision concernant la présidence de l'UMP, dans le magazine Valeurs actuelles, à paraître jeudi.

"Je n’ai pas pris ma décision, s’agissant de la présidence de l’UMP. Parce que je veux avoir tous les éléments en main", affirme l'ancien président, qui ajoute: "comprenez bien qu’il ne s’agit pas de la décision de mon plaisir. Je n’ai aucune revanche à prendre sur quiconque".

"Que l’on parle de mon retour dans la vie politique, c’est déjà miraculeux en soi. Cela veut dire que cette idée du retour est inscrite dans les têtes et dans les esprits. À partir de ce moment-là, une très grande partie du chemin est faite", affirme-t-il également.

Selon M. Sarkozy, "le plus dur dans la vie, ce n’est pas la décision du retour, mais celle du départ. Quand, comment et pour quoi faire ? Car le départ, cela peut signifier partir loin ou bien, au contraire, un nouveau départ. C’est d’ailleurs ce que j’avais expliqué, le 6 mai 2012, dans mon discours à la Mutualité", ajoute-t-il.

Au soir de sa défaite face à François Hollande, Nicolas Sarkozy avait assuré à ses électeurs: "mon engagement à la vie de mon pays sera désormais différent. Mais le temps ne distendra jamais les liens tissés entre nous".

"La première campagne présidentielle, on la fait toujours par envie et par désir. Pour un retour, le moteur, c’est le devoir. C'est la capacité à redonner de la confiance à un pays qui n’a plus de réponses pour aucun des grands défis du moment", assure également l'ancien chef de l'Etat.

A ses yeux, "les socialistes voient toute différence comme une injustice. Moi, je vois toute différence comme une richesse. Jusqu’à présent, la droite attaquait l’égalité par la liberté. C’était une erreur d’analyse. Car c’est toujours perçu comme la liberté du fort sur le faible. Il faut au contraire attaquer l’égalitarisme par les différences", soutient-il.

L'élection du nouveau président de l'UMP doit se dérouler, par vote électronique, le samedi 29 novembre, avec éventuel second tour le samedi suivant, 6 décembre.

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