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Le PRG menace de sortir du gouvernement

Le Président du parti radical de gauche (PRG), Jean-Michel Baylet le 15 mai 2014 à Paris [Alain Jocard / AFP/Archives] Le Président du parti radical de gauche (PRG), Jean-Michel Baylet le 15 mai 2014 à Paris [Alain Jocard / AFP/Archives]

Jean-Michel Baylet, président du Parti radical de gauche, a menacé mercredi que les trois ministres PRG quittent le gouvernement si son mouvement n'est pas "entendu" sur la réforme territoriale, concernant notamment le "maintien du conseil général dans les départements ruraux".

 

"Sur la réforme territoriale, nous sommes très déterminés. Si nous ne sommes pas entendus, si nous arrivons à un point de rupture, alors là, oui, nous prendrons nos responsabilités et nous partirons du gouvernement", déclare Jean-Michel Baylet dans une interview au Nouvel observateur, dont une partie est publiée sur le site.

Le sénateur et président du conseil général du Tarn-et-Garonne "exige le maintien du conseil général dans les départements ruraux. C'est une condition sine qua non" et "une plus juste représentation de ces départements ruraux".

 

Conseils généraux et régionaux en question

Le 3 juillet, le Premier ministre Manuel Valls a toutefois promis que "le gouvernement sera extrêmement attentif et très ouvert aux propositions que le Parlement sera amené à faire" sur "l'avenir des territoires ruraux". Les conseils généraux "jouent un rôle important pour la cohésion sociale", avait-il ajouté.

M. Baylet critique d'autre part le fait que, au sein des futurs conseils régionaux résultant de l'agrandissement de la taille des régions, "avec le système qui a été retenu, les petits départements ne seront représentés que par un ou deux conseillers régionaux" si le projet de loi n'est pas modifié par le Parlement.

Il dénonce une réforme qui se "fait dans la précipitation et en dehors de toute concertation utile et réelle avec celles et ceux qui sont concernés, c'est-à-dire les élus locaux, les fonctionnaires territoriaux et les populations qui ont quand même leur mot à dire".

 

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