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Valls prévoit une rentrée "difficile"

Le premier ministre français Manuel Valls quitte le Palais de l'Elysée à Paris, le 30 juillet 2014 [Kenzo Tribouillard / AFP/Archives] Le premier ministre français Manuel Valls quitte le Palais de l'Elysée à Paris, le 30 juillet 2014 [Kenzo Tribouillard / AFP/Archives]

Le Premier ministre Manuel Valls a prévenu vendredi que la rentrée allait "être difficile en matière de conjoncture économique", s'inquiétant d'un "risque de déflation réel" en Europe.

 

"Le volontarisme ne nous quittera pas, et cela plus encore pour les semaines et les mois à venir car la rentrée va être difficile en matière de conjoncture économique", a déclaré M. Valls, à la sortie du séminaire de l'exécutif à l'Elysée. Selon lui, "le risque de déflation est réel" car "au niveau européen, la croissance et l'inflation sont en retrait par rapport à ce que nous pouvions attendre".

M. Valls a estimé que le chômage avait "atteint un niveau tout à fait insupportable". Fin juin, la France comptait 3,398 millions de demandeurs d'emploi de catégorie A en métropole, après un huitième mois de hausse consécutif. Il a aussi évoqué "la vie chère, le mal-logement", et l'inquiétude des Français pour "leur avenir et celui de leurs enfants".

Au total, il existe "une crise de confiance que nous devons impérativement endiguer", a-t-il dit. Selon lui, à la rentrée, le gouvernement s'attachera à "amplifier le mouvement amorcé ces quatre derniers mois" avec sa nomination à Matignon. La feuille de route du gouvernement, a-t-il énoncé, consiste à "réformer, réformer inlassablement", à "lutter contre les blocages" et à "avancer avec détermination, constance, persévérance".

Le Premier ministre a toutefois affirmé que "le pire serait d'envisager de faire demi-tour au milieu du chemin". "Nous perdrions tout, les réformes et les résultats à venir, nous ne changeons pas en fonction des circonstances", a-t-il dit.

"Notre politique, ce sera le pacte de responsabilité, tout le pacte et encore plus loin que le pacte car c'est grâce à lui et au crédit d'impôt compétitivité-emploi" que "nous pourrons renforcer notre économie", a assuré le chef du gouvernement.

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