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Le tireur présumé de Libé aurait bénéficié de complicités

Abdelhakim Dekhar Abdelhakim Dekhar qui attend le tram le 18 novembre 2013.[AFP]

Le tireur présumé de Libération, AbdelHakim Dekkar, affirme avoir eu des complices, notamment pour effectuer des repérages dans les journaux. BFM-TV a eu accès au compte-rendu de la troisième audition qui s'est déroulée le 3 juillet dernier. 

 

BFM-TV a rendu public jeudi 31 juillet le compte-rendu de la troisième audition d'Abdelhakim Dekkar, le tireur présumé de Libération. L'homme a expliqué qu'il aurait bénéficié de complicités, notamment piur effectuer des repérages au siège des journaux visés.

 

Un "acte politique"

"J'ai commis un acte politique pour créer un électrochoc et interpeller l'opinion publique sur la politique menée à l'encontre des gens d'orignie", a déclaré  Dekkar.

Il a également levé un peu le voile sur les motivations qui l'ont poussé à s'en prendre aux journalistes. "Les journalistes sont considérés comme des menteurs professionnels".

Pour mettre en oeuvre son plan, Abdelhakim Dekkar a expliqué avoir eu des complices : "Forcément oui. Mais n'attendez pas que je vous donne des noms. Je suis un homme d'honneur. Ce sont les repérages autour des rédactions qui auraient fait l'objet de complicités.

" Il y a eu des repérages de fait dans tous les journaux. Il me fallait un espace qui ne soit pas confiné puis je ne voulais pas qu'il y ait des femmes et des enfants. On m'avait dit que le rédacteur en chef de BFM-TV arrivait à cette heure-là. Je le vois arriver en scooter. Je le suis. Je fais un geste..." 

 

Faire peur

Abdelhakim Dekkar précise ses intentions : "Mon but n'était pas de tuer mais de faire peur".

Le tireur présumé a été arrêté au soir du 20 novembre dans un véhicule garé sur un parking de Bois-Colombes. 

 

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