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Cocaïne disparue : les enquêteurs sur les lieux

Le quai des Orfèvres, au numéro 36 duquel se trouve le célèbre siège de la police judiciaire de Paris [Joel Saget / AFP/Archives] Le quai des Orfèvres, au numéro 36 duquel se trouve le célèbre siège de la police judiciaire de Paris [Joel Saget / AFP/Archives]

L'Inspection générale de la police nationale (IGPN, "police des polices") était de nouveau vendredi matin à la brigade des stupéfiants, au siège de la police judiciaire parisienne, afin de tenter d'élucider l'inexplicable disparition de 50 kg de cocaïne, a-t-on appris de sources proches de l'enquête.

 

Les enquêteurs de la "police des polices" ont passé une partie de la nuit au 36 Quai des Orfèvres, siège de la PJ parisienne. Ils ont entendu plusieurs policiers et, aidés de chiens spécialisés dans la détection de stupéfiants, cherché en vain la trace de la drogue disparue.

Ils y sont retournés vendredi matin, ont indiqué les mêmes sources, sans plus de précision sur les suites de l'enquête qui s'avère "très délicate" et "sous tension".

 

Deux à trois millions d'euros de cocaïne

La cocaïne, estimée à la revente à deux à trois millions d'euros, avait été saisie début juillet par la brigade des stups' dans le cadre d'une enquête sur un réseau de ressortissants sénégalais soupçonnés d'alimenter le nord de Paris. Plusieurs personnes avaient été arrêtées.

La drogue avait été entreposée avec les scellés de l'affaire, comme il est d'usage, dans une pièce sécurisée mais où il n'y a pas de caméra de surveillance, a constaté l'IGPN.

Elle était encore là le mercredi 23 juillet, selon les tout premiers éléments de l'enquête, et elle n'y était plus jeudi 31 juillet, quand sa disparition a été constatée fortuitement.

 

Affaire délicate

L'affaire secoue le "36", surnom de ce lieu mythique et centenaire, où ont défilé les plus grands criminels et qui a été le cadre de nombreux tournages télévisés et de cinéma.

Dans un communiqué diffusé jeudi soir, la préfecture de police de Paris a assuré que "des sanctions très fermes" seraient prises si les enquêtes administratives et judiciaires venaient à démontrer que "la loi a été enfreinte" et "que des manquements aux règles déontologiques ont été commis".

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