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Nemmouche inculpé pour "assassinat dans un contexte terroriste"

Croquis d'audience montrant Mehdi Nemmouche, tueur présumé du musée juif de Bruxelles, lors d'une audience à Versailles le 26 juin 2014 [Benoit Peyrucq / AFP/Archives] Croquis d'audience montrant Mehdi Nemmouche, tueur présumé du musée juif de Bruxelles, lors d'une audience à Versailles le 26 juin 2014 [Benoit Peyrucq / AFP/Archives]

Le tueur présumé du Musée juif de Bruxelles, Mehdi Nemmouche, a été inculpé en Belgique pour "assassinat dans un contexte terroriste" et placé sous mandat d'arrêt, a indiqué mercredi le parquet fédéral belge dans un communiqué.

 

La France, où il a été arrêté, l'a remis mardi à la Belgique et son inculpation lui a été notifiée après son audition par l'unité anti-terroriste de la police fédérale judiciaire de Bruxelles et par un juge d'instruction, indique-t-on de même source.

Lors de ses premières auditions en Belgique, il a refusé de passer aux aveux.

Son avocat a justifié son silence par des fuites orchestrées dans la presse. Le suspect "ne tient pas à ce que ses déclarations se retrouvent le lendemain dans la presse de boulevard", a affirmé Me Sébastien Courtoy. "Nous demandons l'écartement du dossier des enquêteurs qui violent la loi et organisent ces fuites", a-t-il déclaré mardi.

 

Reconstitution des faits

Mehdi Nemmouche devrait désormais être incarcéré à la prison de Mons (sud), selon les médias belges. Il participera à une reconstitution des faits au Musée juif de Bruxelles, situé en centre-ville.

Arrêté à Marseille, dans le sud de la France le 30 mai et écroué depuis début juin à la maison d'arrêt de Bois-d'Arcy, en région parisienne, ce Français d'origine algérienne de 29 ans est soupçonné de quatre assassinats commis le 24 mai au nom du jihad dans le Musée juif de Bruxelles.

Réclamé par les autorités belges, il a été transféré mardi matin par convoi spécial, sous escorte de la gendarmerie française. Sa remise à la Belgique n'est pas une extradition au sens juridique du terme: elle relève d'un mandat d'arrêt européen qui permet depuis 2002 à des États membres de l'Union européenne de remettre leurs ressortissants à leurs partenaires.

 

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