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La France a livré Nemmouche à la Belgique

Capture d'écran d'images de vidéosurveillance fournies par la police belge le 28 mai 2014 montrant le suspect de la tuerie du musée juif de Bruxelles [ / Police belge/Belga/AFP/Archives] Capture d'écran d'images de vidéosurveillance fournies par la police belge le 28 mai 2014 montrant le suspect de la tuerie du musée juif de Bruxelles [ / Police belge/Belga/AFP/Archives]

La France a livré mardi à la Belgique le tueur présumé du musée juif de Bruxelles, Mehdi Nemmouche, a annoncé à l'AFP une porte-parole de la police fédérale Tine Hollevoet. "Il est bien arrivé à Bruxelles et il va être interrogé", a-t-elle déclaré.

 

 

La Cour de cassation en France avait donné son feu vert mercredi dernier à son extradition vers la Belgique, une décision sans surprise car il avait déjà renoncé à son recours.

La remise à la Belgique n'est pas une extradition au sens juridique du terme: elle relève d'un mandat d'arrêt européen qui permet depuis 2002 à des États membres de l'UE de remettre leurs ressortissants à leurs partenaires.

Français d’origine algérienne, Medhi Nemmouche, 29 ans, est soupçonné d'avoir abattu quatre personnes le 24 mai dans le musée juif de Bruxelles.

 

Séjour en Syrie

Arrêté à Marseille à sa descente d'un autocar arrivant de Bruxelles, il avait été trouvé en possession d'un fusil d'assaut kalachnikov et d'un revolver similaires à ceux utilisés dans l'attentat, ainsi que d'une caméra portative GoPro. Selon le procureur fédéral belge Frederic Van Leeuw, une vidéo avait aussi été trouvée dans la mémoire de son appareil photo, dans laquelle une voix semblable à la sienne déclarait avoir commis la tuerie.

Né à Roubaix (Nord), le suspect avait déjà été condamné sept fois en France, notamment pour braquage, et il avait passé sept ans en prison, où il avait été repéré, lors d'un dernier séjour, pour son prosélytisme islamiste, selon des éléments de l'enquête.

Le procureur de Paris, François Molins, avait aussi indiqué qu'il avait passé plus d'un an en Syrie, où il est soupçonné d'avoir rejoint les groupes jihadistes les plus radicaux et violents comme l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL).

 

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