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Collision de trains : la CGT rejette l'erreur humaine

Des employés de la SNCF et des pompiers examinent un train à Denguin après une collision entre un TGV et un TER le 17 juillet 2014 [Mehdi Fedouach / AFP/Archives] Des employés de la SNCF et des pompiers examinent un train à Denguin après une collision entre un TGV et un TER le 17 juillet 2014 [Mehdi Fedouach / AFP/Archives]

La CGT a récusé samedi l'hypothèse d'une erreur humaine dans l'accident entre un TER et un TGV, qui a fait 40 blessés jeudi dans les Pyrénées-Atlantiques, et pointé une défaillance dans le système de signalisation.

 

"Plusieurs informations concordantes (voire de source SNCF) permettent d'affirmer que le conducteur du TER a respecté les procédures réglementaires et n’a pas franchi le signal au rouge avant de repartir à vitesse normale", écrivent dans un communiqué les secteurs fédéraux CGT de cheminots d'Aquitaine/Poitou-Charentes et de Midi-Pyrénées.

"Les informations en notre possession montrent que le TER s’est bien arrêté au signal et que celui-ci est passé au vert avant que le conducteur reparte à vitesse normale conformément à la réglementation. De même, l’agent de maintenance sur place pour remédier au dysfonctionnement a respecté toutes les procédures de sécurité", ajoutent-ils.

Ils concluent que "l’erreur humaine étant écartée, les causes de cet accident sont plutôt à rechercher dans une défaillance du système de signalisation".

Le syndicat pointe par ailleurs "l’ambiguïté des propos tenus par les représentants de la SNCF et de RFF" vendredi lors d'une conférence de presse.

Ces derniers avaient affirmé que le conducteur du TER s'était d'abord arrêté au signal, avant de repartir et de reprendre sa vitesse normale, sans que l'on sache encore s'il avait reçu à tort un signal lui permettant de repartir, ou s'il était reparti de son propre chef, sans autorisation.

Le syndicat estime que "la volonté de RFF et de la SNCF" serait "de rechercher une responsabilité individuelle afin d’éviter d’examiner avec précision leur responsabilité de gestionnaire du réseau".

Treize personnes avaient été hospitalisées jeudi soir après la collision entre le TER et le TGV, à bord desquels voyageaient 228 passagers. Six personnes restent hospitalisées, dont deux dans un "état sérieux", mais leur pronostic vital n'est pas engagé.

 

 

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