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Montebourg veut "restituer 6 milliards aux Français"

Le ministre de l'Economie Arnaud Montebourg, le 10 juillet 2014 à Paris [Eric Piermont / AFP] Le ministre de l'Economie Arnaud Montebourg, le 10 juillet 2014 à Paris [Eric Piermont / AFP]

Le ministre de l'Economie Arnaud Montebourg a promis jeudi 30 mesures pour "restituer 6 milliards d'euros aux Français", dans le cadre d'un projet de "loi pour la croissance et le pouvoir d'achat" qu'il entend présenter à la rentrée.

 

Dans un discours à Bercy sur le "redressement économique de la France", le ministre a également plaidé pour affecter le produit des efforts budgétaires selon une "règle des trois tiers" entre réduction des déficits et baisses d'impôts pour les entreprises et les ménages.

"Un tiers serait affecté à la réduction du déficit public, garantissant notre sérieux budgétaire et la poursuite de l'assainissement des comptes publics", a-t-il détaillé. "Un tiers serait affecté à la baisse des prélèvements obligatoires sur les entreprises (...) Un dernier tiers serait affecté à la baisse de la pression fiscale sur les ménages afin d'améliorer leur pouvoir d'achat", a-t-il ajouté.

 

Les professions réglementées en ligne de mire

"Cette règle des trois tiers est de nature à soutenir la croissance, permettant par un autre chemin le rétablissement de nos comptes publics. Et nous pourrions de la sorte nous remettre à créer de l'emploi et cesser enfin d'en détruire", a-t-il défendu.

Parmi les mesures du projet de loi annoncé pour la rentrée, Arnaud Montebourg a précisé qu'il allait s'attaquer aux professions réglementées, comme les huissiers ou les avocats.

Le ministre de l'Economie et du Redressement productif a par ailleurs renouvelé ses critiques à l'encontre de la Banque centrale européenne en appelant celle-ci à lutter plus vigoureusement contre l'euro fort et à racheter de la dette publique.

"Dans un contexte où l'inflation est historiquement faible" (0,5% en juin), il a jugé "inévitable que la BCE aille encore plus loin dans les politiques monétaires non conventionnelles en procédant enfin à l'achat de titres de dette publique si l'euro ne baisse toujours pas et si la croissance ne repart pas dans la zone euro", a-t-il affirmé.

 

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