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Hollande honore les Poilus du Chemin des Dames

François Hollande regarde des reliques de la Première Guerre mondiale au fort de la Pompelle, près de Reims, le 10 juillet 2014 [François Nascimbeni / Pool/AFP] François Hollande regarde des reliques de la Première Guerre mondiale au fort de la Pompelle, près de Reims, le 10 juillet 2014 [François Nascimbeni / Pool/AFP]

François Hollande a rendu hommage aux Poilus du Chemin des Dames, où son grand-père paternel Gustave Hollande combattit, en arrivant jeudi dans l'Aisne sur la route du Tour de France, entre Arras et Reims, où il devait assister à l'arrivée de la 6e étape.

"C'est vrai que c'est avec beaucoup d'émotion que je suis là parce que mon grand-père, qui a vécu très longtemps, m'a plusieurs fois rappelé, raconté sa guerre et notamment ici sur le Chemin des Dames", a confié à la presse le président de la République, qui s'est rendu au cimetière du petit village de Cerny-en-Laonnois (Aisne), où reposent plus de 5.000 soldats français et 7.000 soldats allemands, avant de visiter la spectaculaire Caverne du Dragon, où cohabitèrent les belligérants séparés par les parois rocheuses.

"C'est bien que le Tour de France décide de passer, à l'occasion du centenaire, par le Chemin des Dames, pour montrer que cette image de fête peut aussi correspondre à un souvenir", a aussi souligné M. Hollande, chaleureusement accueilli par les nombreux spectateurs alignés sur le bord de la route sous un ciel bas et brumeux.

"Merci d'avoir distingué notre belle terre du Chemin des Dames. Une terre trop méconnue qui a beaucoup souffert", a lancé une femme.

"Pour moi, c'est à la fois un rappel de ce qui a été une histoire familiale et qui est celle de beaucoup de Français, et en même temps un moment de mémoire par rapport à ce qui a été un des champs de bataille les plus meurtriers de l'histoire de la Première Guerre mondiale, et Dieu sait s'il y en a eu beaucoup", a répondu en écho un peu plus tard le chef de l'Etat, soulignant qu'aucun président de la Ve République n'était jusqu'à présent venu sur cette terre, où fut lancée le 16 avril 1917 l'une des offensives les plus meurtrières de la Grande Guerre.

Le général de Gaulle y fit un passage éclair en 1951 et Lionel Jospin en 1998.

"Verdun a longtemps représenté ce qu'avait été la Première Guerre mondiale. C'est un lieu tellement symbolique de l'atrocité qu'il a absorbé toute (la mémoire) de la Première Guerre mondiale", a expliqué M. Hollande, rappelant la fameuse poignée de main entre François Mitterrand et Helmut Kohl à Douaumont (Meuse) en septembre 1984.

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