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Apprentis: Rebsamen prêt à discuter d'un dispositif "zéro charge"

Le ministre du Travail François Rebsamen lors d'une question à l'Assemblée nationale, le 11 juin 2014 [Eric Feferberg / AFP/Archives] Le ministre du Travail François Rebsamen lors d'une question à l'Assemblée nationale, le 11 juin 2014 [Eric Feferberg / AFP/Archives]

Le ministre du Travail, François Rebsamen, se dit prêt à discuter de la proposition du Medef d'instaurer un dispositif "zéro charge" dans l'apprentissage pour stopper la baisse des contrats, dans un entretien au journal "Les Echos" à paraître vendredi.

Evoquant la nécessité de "décoincer la situation" de l'apprentissage, le ministre souligne qu'il "y a des propositions, par exemple le +zéro charge+".

"Nous discuterons de tout cela lors de la conférence sociale et si certaines mesures peuvent être adoptées dès cet été, nous le ferons", affirme M. Rebsamen.

Le Medef a réclamé jeudi l'instauration d'un dispositif "zéro charge" pour "stopper l'hémorragie d'apprentis" due, selon lui, à des "erreurs" du gouvernement, à quatre jours de la conférence sociale, où l'apprentissage sera un thème central.

"Mon objectif est clair: je veux qu'à la rentrée, tous les apprentis inscrits à un centre de formation (CFA) trouvent une entreprise pour les accueillir", déclare M. Rebsamen.

"S’il faut que l'Etat fasse un effort financier pour envoyer un signal et décoincer la situation, je suis prêt à défendre un tel geste", affirme-t-il.

Selon lui, "il y a des freins à lever" concernant l'apprentissage. Mais, juge-t-il, "ils ne sont pas que financiers, loin de là. Ils sont aussi psychologiques". Le ministre relève que "des pans entiers de l'économie n'y recourent quasiment pas, comme les services à la personne ou la sécurité et la surveillance".

"Ne nous leurrons pas: si tous les métiers ne s'ouvrent pas à l'apprentissage, nous n'atteindrons pas l'objectif de 500.000 alternants en 2017", estime le ministre pour qui les freins sont aussi "réglementaires".

"Nous discuterons lors de la grande conférence sociale de possibles simplifications en la matière, sur le temps de travail ou sur la meilleure application des conditions de sécurité notamment pour les mineurs", ajoute M. Rebsamen.

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